Concours N°3 : Le conte (terminé)

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1. zefir,

Concours N°3 : Le conte.

Salutation, joueurs et joueuses du salon !

Nous nous retrouvons ici pour… un nouveau concours ! En effet, il s’agit du troisième, et tenez-vous bien, du dernier de la série actuelle. J’ai opté pour faire 3 concours par série, de façon à essayer de contenter le plus de monde possible. Les séries n’ont pas de nom, donc si vous voulez en proposez n’hésitez pas. J’appelle « série », 3 concours dont les thèmes se rejoignent. Nous ne reprendrons jamais une même série au complet, mais nous pourrons proposer plusieurs fois certain concours que vous avez apprécié. Comme d’habitude, mais j’aime bien le rappeler, diffusez autour de vous l’ouverture de ce nouveau concours, afin que nous soyons le plus nombreux possible pour cette belle aventure. Allez, sans tarder davantage, place aux consignes, aux attendus et au petit mot de la fin !

Consigne :
Voici un conte. Enfin, un tout début, de conte. Vous souvenez-vous lorsque vous étiez enfant, ou peut-être même un peu plus grand, de ces magnifiques histoires, que l’on vous racontait ou que vous lisiez le soir ? N’était-ce pas infiniment agréable, d’écouter avec votre esprit d’enfant ces merveilleux comptes, c’est jolies petites fables ? Si cela vous manque, ou que vous en lisez toujours, je vous propose de vous placer du côté de l’écrivain, de vous montrer la chose sous un autre jour.
Je vais mettre à votre disposition les premières lignes d’un conte, afin de poser les bases sur lesquelles vous pourrez construire votre histoire. Vous devrez faire appel à votre imaginaire, en faisant surgir de nouveau votre esprit d’enfant pour nous proposer une suite à cette courte introduction. Je recommande également de donner un titre à votre écrit, pour le personnaliser davantage, même si c'est là un élément facultatif. Mis à part ce début de texte, je n’impose aucune autre contrainte rédactionnelle. Sur la forme, je vous demande de faire au minimum 5 lignes, sans maximum. Vous n’êtes pas forcé de terminer le récit, vous écrirez selon votre inspiration, en fonction de vos envies.

Le texte :
Il était une fois, dans le temps jadis, dans un pays pas si lointain, au cœur d’une campagne méconnue vivait une petite famille. Cette dernière parvenait difficilement à subvenir à ces besoins, non point par manque de travail ou de volonté, mais à cause de la dime de plus en plus élevée que réclamait le monarque en ce temps-là. Ce personnage ? Le roi Kéroualle de Terrare, un homme qui profitait sans vergogne aucune de ces sujets et qui avait pour idée de faire régner l’ordre par la force et la répression. C’est durant la décade des moissons tardives que se déroule notre aventure.

Les critères de sélections seront les suivants :
-Une orthographe raisonnablement correcte.
-La qualité du récit en tant que conte, faites-nous, faites-vous rêver.
-Ne vous reposez pas uniquement sur ce que vous avez déjà lu, tentez d’écrire quelque chose produit par vous, il ne s’agit pas de recycler une autre histoire, même si, évidemment, les procédés utilisés peuvent être identiques.

Vous disposez d’un peu moins de 2 semaines pour déposer votre contribution, le sujet sera clos le jeudi 28 mai, aux alentours de 23h (heure française)

Je n’oublie pas le petit mot de la fin : Anatidaephobie.
Les individus qui y sont sujets sont terrorisés à l'idée qu'un canard (un animal de la famille des anatidés comme les oies et les cygnes, d'où le nom de la phobie) est en train de les observer d'un air malsain, quelque part dans le monde... C’est une phobie fictive qui a été inventé par un certain Gary Larson, mais qui m’a tout de même bien amusée.

J’ai hâte de vous lire et vous souhaite de passer un agréable moment sur cet écrit !

Canartistiquement votre,
Zefir

P.S. Merci de poster sur ce topic vos contributions, et uniquement vos contributions. Si vous avez une question, une suggestion ou une réclamation, ça se passe uniquement sur le sujet principal.

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Dernière édition par zefir, 18.05.2020 02:51

2. Pragma,

Salut.

Eh bien, c'est parti, voici mon... conte ?


Il était une fois, dans le temps jadis, dans un pays pas si lointain, au cœur d’une campagne méconnue vivait une petite famille. Cette dernière parvenait difficilement à subvenir à ces besoins, non point par manque de travail ou de volonté, mais à cause de la dime de plus en plus élevée que réclamait le monarque en ce temps-là. Ce personnage ? Le roi Kéroualle de Terrare, un homme qui profitait sans vergogne aucune de ces sujets et qui avait pour idée de faire régner l’ordre par la force et la répression. C’est durant la décade des moissons tardives que se déroule notre aventure.

La bataille faisait alors rage. Le roi Kéroualle s'élança en avant dans la mêlée, c'était l'assaut de la dernière chance. Il repoussa la première ligne de fantassins sans difficulté, mais le chef ennemi, l'odieux roi Garriott, était bien trop protégé. Un vil chevalier ennemi chargea sur le flanc et il n'y eut bientôt plus qu'un dernier garde qui le sépara du roi Kéroualle. La fin fut alors très proche, une main se raffermit, un bras se souleva, une bouche s'ouvrit...

Clac ! Clac ! Deux coups de fouet retentirent, jetant violemment à terre deux enfants chétifs.

- Où sont les parents ! dit une voix dure, pleine d'arrogance.

Il ne fallut que quelques instants à Suzon et Alfonce pour se resaisir et s'agenouiller comme il se devait devant un garde royal. Tête baissée, tremblant de tout son corps, une marque rougissante sur le visage, le garçonnet tenta une réponse.

- Ils... ils sont... Monseigneur... euh... ils...

Clac ! L'instrument de la justice s'exprima derechef, imprimant un nouveau sceau sur le visage coupable d'Alfonce. Le garde sembla alors regarder la petite fille qui, de toutes ses forces, tentait de retenir ses larmes criminelles.

- Monseigneur, ils sont...

Mais elle eut à peine le temps de prononcer ces mots que le garde, d'un coup de botte, débarrassa le champs de bataille de tous ses acteurs, y compris le roi Kéroualle, dont la haute noblesse ne suffit pas à le protéger de ce cataclysme surnaturel.

- Voilà l'éducation ! hurla-t-il en désignant les enfants d'un geste plein de mépris. Jouer ! Jouer ! C'est tout ce que ça sait faire !

Le géant se détourna alors des enfants qui ne manquèrent pas de demeurer agenouillés jusqu'à la disparition complète du serviteur de la justice.

Telle fut une scène du quotidien sous le règne du roi Kéroualle, témoignage de son dévouement extrême au service de la dîme. Sa grande obligeance en fut récompensée, et il vécut heureux et eut beaucoup d'enfants.

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Dernière édition par zefir, 25.05.2020 23:11

3. Aminiel,

Bonsoir,

Voici pour moi. En espérant que ça vous plaira.



Il était une fois, dans le temps jadis, dans un pays pas si lointain, au cœur d’une campagne méconnue vivait une petite famille. Cette dernière parvenait
difficilement à subvenir à ces besoins, non point par manque de travail ou de volonté, mais à cause de la dime de plus en plus élevée que réclamait le
monarque en ce temps-là. Ce personnage ? Le roi Kéroualle de Terrare, un homme qui profitait sans vergogne aucune de ces sujets et qui avait pour idée
de faire régner l’ordre par la force et la répression. C’est durant la décade des moissons tardives que se déroule notre aventure.

Les récoltes n'étaient pas très bonne cette année. Les mines graves, le père et ses deux filles triaient, mesuraient, pesaient le résultat de leur dur labeur.
Le lendemain, celui-ci serait réduit à peau de chagrin, lorsque les percepteurs du royaume auraient vérifié, recompté puis emporté leur dû. Une fois encore, ce serait la famine cet hiver, et ce n'était pas faute de ne pas avoir travaillé.
Toutefois, une étrange apparition vaguement humanoïde les interrompit dans leurs savants et désespérants calculs:

« Je suis le maître de l'improbable. Je vous offre à chacun un souhait. »

« JE veux épouser le prince ! » s'écria immédiatement l'aînée.
« Étant donné votre statut social et votre intelligence, c'était effectivement mission impossible », sourit le visage inconnu. « Très bon chois. Il en sera fait selon vos désirs. Vous avez exactement le caractère qu'il faut pour lui plaire, en plus. »

IL n'avait pas fini ses paroles qu'elle commença à se transformer. En moins d'une heure, elle avait acquis une beauté époustouflante, sans toutefois quitté ses vêtements de paysanne.
Le mélange de genre était un peu insolite. Mais enfin... cela suffirait sans doute pour l'intéresser, si tant est qu'il pût la voir. Ce qui, en fait, n'était pas gagné, car le prince ne voyageait guère. Il faudrait encore trouver le moyen de se rendre au château.

La garde royale approchait. Rappelée à la réalité en apercevant la poussière des chars et des chevaux au loin, la cadette, soudain illuminée par une brillante idée, s'adressa à l'étrange créature qui se tenait toujours là:
« Je veux cacher quelque chose. »
« L'art de la manipulation subatomique est difficile, mais je vais faire cela pour toi. Fixe ce que tu veux faire disparaître pendant 30 secondes, puis cligne trois fois des yeux. ».
Elle n'était pas sûr d'avoir tout compris ce qu'il avait dit, mais c'est toujours ainsi la magie: il n'y a rien à comprendre. Elle s'exécuta par instinct selon ses instructions, et la moitié des sacs de blé disparurent aussitôt.
Il était temps. Ils ne l'avaient pas vu. « Au moins nous aurons à manger cet hiver », pensa-t-elle.

« Au nom du roi, veuillez présenter vos récoltes de l'année aux percepteurs, afin de payer votre dû », tona à peine une seconde plus tard la voix du général en chef des armées au dehors.
Ils fouillèrent la grange et les environs immédiats pendant plusieurs heures, visiblement très mécontents de ne pas avoir trouvé ce qu'ils cherchaient en quantité suffisante.
« L'an passé, cette grange était pleine. JE ne sais pas où vous avez caché le reste, mais vous allez le regretter. Pas de quartier pour les mauvais payeurs et ceux qui nous font perdre notre temps ! » hurla-t-ill, avant d'ajouter, sur un ton plus bas: « On ramasse les deux autres là-bas, même la moche, en échange de ce que vous n'avez pas. Ce sera votre paiement. »
« Épargnez mes filles ! » réussit-on à distinguer dans l'agitation qui suivit. Avec une facilité déconcertante, les soldats avaient entassé les sacs dans leurs chars avec le cageot au sommet, attaché la belle au fond de la benne à ordures et assomé le vieux qui s'était instinctivement mis en position de prière.

La nuit était déjà tombée depuis un bon moment lorsqu'il se réveilla, seul. Plus rien; ces salauds avaient tout embarqué et ses deux filles étaient parties elles aussi. La famine n'était pas pour cet hiver, elle était pour tout de suite !
Puis, doucement, les récents évènements lui revinrent en mémoire: le désespoir, l'étrange apparition, le premier voeu, puis le second; la garde, puis leur colère en comprenant la supercherie; et enfin, à nouveau, le désespoir, car, au final, les sacs de blé qui étaient restés sur place restaient toujours inaccessibles. Celle qui les avait fait disparaître savait peut-être comment les faire réapparaître, mais elle n'était plus là.

« J'aimerais voir l'invisible », demanda-t-il avec espoir, cherchant du regard le mystique pantin animé, qui, semble-t-il, n'avait pas bougé d'un pouce, comme s'il n'avait pas le moins du monde été affectée par les évènements, à cela près qu'il était maintenant translucide et qu'il paraissait s'estomper progressivement.
« Vous avez déjà formulé votre voeu. » répondit-il en finissant de s'évaporer comme il était venu.


Du haut de ses appartements, le prince observait le ballet des chars et des roulottes qui ramenaient au château les provisions en quantité suffisante pour l'hiver. Elle s'annonçait rude, elles n'étaient pas bien pleines.
De là haut, on pouvait voir le sourire sadique des soldats le sentiment de la tâche accomplie. La violence, c'est à peu près tout ce qu'ils connaissaient. Il faut dire qu'avec son tyran de père, ce n'était pas les occasions de faire la loi qui leur manquaient.

Le prince, lui, s'était toujours senti étranger à tout cela. IL n'aimait pas la guerre, mais il savait très bien que personne ne pouvait contredire le roi, pas même son fils unique.
Le convoi approchait de la fin quand quelque chose attira son attention: ils avaient complété la marchandise manquante avec des jolies fleurs. Non, ce n'était pas cela qui était bizarre. Ce qui ne pouvait être payé en argent ou en nourriture l'était en nature, cela se produisait chaque année. Ce qui l'était moins, en fait, était qu'une des victimes se trouvait dans la benne à ordures, et que celle-ci était différente des autres malheureuses.
D'habitude, les laides devenait des servantes, mais les belles, on les mettait à mort en spectacle après qu'on en eût suffisament profité, car on estimait qu'elles représentaient un danger. IL était de tradition que le prince qui devenait roi épousât une mocheté, afin, disait-on, qu'il puisse exercer toute sa frustration sur ses sujets durant les longues années de son règne.
La garde royale avaient un sadisme à l'image de leur roi. Pour autant, il fallait avoir un sacré cran pour oser cette mauvaise blague. Qui pourrait avoir envie de s'amuser avec une puanteur ?

Il attendit que le vacarme des chevaux se tut et que le pont-levis soit remonté, mais il voulait en avoir le coeur net. Cette fille avait quelque chose de surnaturel. IL se dirigea vers les prisons au dernier sous-sol, et ne tarda pas à la retrouver. Malgré ses guenilles et cette drôle d'odeur, elle était magnifique. IL en tomba immédiatement amoureux.
Le lendemain, il revint lui apporter un savon; le surlendemain, un peigne, et le jour d'après, un miroir. A chaque jour qui passait, il retournait la voir. a mesure qu'il passait du temps auprès d'elle au pieds des barreaux qui les séparaient, son amour grandissait.

Malheureusement, il ne fut pas très long avant qu'on ne s'aperçoive de son secret et qu'il ne fallut l'expliquer:

Les gardes attachèrent le prince et les deux filles à trois longs potaux de bois, et les installèrent en triangle, de sorte que chacun ne puisse faire autrement que de regarder les deux autres.

Il y eût un éclat lumineux sur un petit objet réfléchissant, un troisième pop, puis plus rien. La cadette avait disparu, laissant perplexe le roi et ses gardes à présent seuls et désemparés.

C'est ainsi, pour sa plus grande honte, que le premier impayé fut inscrit dans les tables de Kéroualle de Terrare. Un terrible précédent qui inaugura une longue liste, apprendra-t-on bien plus tard.


Durant l'année qui suivit, les rumeurs circulaient au village du vieux. Sa ferme serait hantée par un fantôme de jeune femme, mais il n'aurait plus jamais faim.

Un lustre plus tard, le roi avait fini par se rendre à l'évidence, il n'aurait pas d'autre descendance. IL n'y aurait bientôt plus personne pour mettre au pas ce pays désordonné.

Quant au prince et sa bien aimée, On ne sut jamais s'ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants, car personne ne les revit depuis.

Moralité: ne faites pas confiance à n'importe qui pour exaucer vos voeux, et soyez précis; car sinon, vous n'obtiendrez pas réellement ce que vous voulez.

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Dernière édition par zefir, 26.05.2020 22:52

4. Blindgirl,

voila mon conte.

La carotte

Il était une fois, dans le temps jadis, dans un pays pas si lointain, au cœur d’une campagne méconnue vivait une petite famille. Cette dernière parvenait difficilement à subvenir à ces besoins, non point par manque de travail ou de volonté, mais à cause de la dime de plus en plus élevée que réclamait le monarque en ce temps-là. Ce personnage ? Le roi Kéroualle de Terrare, un homme qui profitait sans vergogne aucune de ces sujets et qui avait pour idée de faire régner l’ordre par la force et la répression. C’est durant la décade des moissons tardives que se déroule notre aventure.

La famille était composée de Elina l'aînée de 16 ans et de Tomy, le petit dernier âgé de 8 ans.
Leur mère était couturière, tandis que le père était forgeron.
Un matin d'automne, les tambours annonçant l'arrivée des garde du roi retentirent.
Tomy se leva et de sa petite voix de garçonnet, il réveilla sa famille.
Les parents inquiets se demandèrent: que faire? Elle, n'avait plus de sous pour racheter du tissu, et lui vieillissait, et son efficacité a produire des armes puissantes diminuait .
Ors, l'année précédente, le roi avait déclaré que leur enfants leur serait retiré si ils ne parvenaient pas à fournir ses hommes. Le plus alarmant dans tout cela était que ces pauvre petits deviendraient les esclave de ce tirant.
Que faire? Les tambours se rapprochaient, et alors qu'Elina parvenait a garder son calme, Tomy pleurait, et courait dans tous les sens en se tordant les mains.
Les parents étaient désespérés, et dehors, les hommes armés se rapprochaient de plus en plus, et leur inquiétude grandissait car aucune réponses ne leur venait a l'esprit.
La misérable porte vola en éclat, des hommes armés jusqu'aux dents firent irruption et tandis que certains séparaient la famille, les autres récupéraient les deux petite caisse contenant le cinquième de ce qu'ils avaient demandé.
Les enfants furent arraché, et les parents restèrent immobile comme statufié dans une maison saccagée.
Tomy pleurait tandis qu'Elina enchaînée tentait par le regard de rassurer son frère.
La charrette filait dans la campagne, les cochers fouettaient les chevaux pour qu'ils gagnent en vitesse. C'est alors que le petit eu une idée.
Les chevaux souffraient, les coup de fouet ne leur faisaient pas de bien? Alors que lui, il avait dans sa poche, une carotte qu'il avait gardé du repas de la veille. Son visage s'illumina. il la coupa en deux et jeta une moitié derrière lui.
Les chevaux freinèrent et d'un coup firent demi-tour, la charrette tangua, des caisses tombèrent. Des soldats descendirent pour ramasser les paquets, mais les chevaux coururent jusqu'au morceau de carotte. L'un attrapa la gourmandise alors Tomy lança la seconde moitié au second équidé.
Les soldats furieux rattrapèrent le chariot.
Ils enchaînèrent le petit Tomy et tentèrent de reprendre les reines mais les chevaux trop heureux de la douceur qu'ils avaient reçu,ne bougèrent pas d'un pouce et semblaient attendre qu'une autre surprise tombent du ciel.
L'un des gardes qui avait vu le garçon, lui donna un coup de fouet au visage, mais l'enfant était trop heureux pour en tenir rigueur.
Les chevaux ne repartiraiens pas, et les gardes chargés ne pourront s'occuper d'eux, ce qui signifie, qu'ils seraient libre!
Une voix s'éleva: "Exécuté le garçon et apportez la fille au roi! Il me semble qu'une vierge adoucira la fureur du maître."
Le visage du petit garçon se rembruni. Il n'avait pas pensé à cela. Un fusil se chargea, et le canon fut tourné vers lui.
« Hey! » S'exclama sa soeur.
Cette onomatopé signifiait pour les chevaux en avant, et animé par quel miracle, les animaux s'élancèrent vers la campagne et rejoignire la maison des enfants laissant derrière eux, des soldats démunis.
Trop heureux de revoir leur progéniture, les parents retrouvèrent leur vitalité et nourrirent plus que de raison les braves animaux.
Ils étaient heureux les hommes comme les chevaux, et ses derniers trop content d'être bien traité, permirent a tous de faire des trajets rapide et bien moins épuisants vers le marché.
Les parents proposèrent en échange de marchandises, de conduire qui voudra ou bon lui semblera. Et c'est ainsi que naquirent les premier taxis.
La famille vécue heureuse pendant de longue, très longues années.

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Dernière édition par zefir, 27.05.2020 00:18

5. Guitare,

Ouf ! C'était long à écrire et à corriger. En passant, moi je croyais que le verbe "régner" s'écrivait bien comme je viens de le faire, et non pas avec un i . Mais bon. Sans doute un verbe que je ne connais pas.

La jeune fille et le loup

Il était une fois, dans le temps jadis, dans un pays pas si lointain, au cœur d’une campagne méconnue vivait une petite famille. Cette dernière parvenait difficilement à subvenir à ces besoins, non point par manque de travail ou de volonté, mais à cause de la dime de plus en plus élevée que réclamait le monarque en ce temps-là. Ce personnage ? Le roi Kéroualle de Terrare, un homme qui profitait sans vergogne aucune de ces sujets et qui avait pour idée de faire régner l’ordre par la force et la répression. C’est durant la décade des moissons tardives que se déroule notre aventure.

Partout dans le pays, les sujets du roi se lamentaient. Les hommes serraient les poings, les femmes pleuraient, les enfants ne mangeaient pas à leur faim. Bientôt, les percepteurs viendraient tout leur prendre et ils passeraient une autre année de misère. Une de plus...

Quelques jours avant la visite d’un des percepteurs du roi, un événement étrange se produisit dans le potager, où travaillait Catherinette, la fille unique du couple Lebœuf.

Une main posée sur ses reins douloureux, la jeune fille se déplaçait entre les rangées de pommes de terre avec beaucoup de difficulté. Il faisait une chaleur torride et la sueur ruisselait sur son front.

Soudain, alors qu’elle s’essuyait le visage avec un grand mouchoir à carreaux, elle aperçut le loup.

Épouvantée, la jeune fille en demeura muette de terreur. Il allait sûrement se jeter sur elle pour la dévorer toute crue !

Pourtant cet animal n’était pas menaçant du tout. Bien au contraire ! Il lui souriait avec gentillesse, de toutes ses longues dents de loup.

« N’ayez pas peur gentille demoiselle ! » « Je ne vous veux aucun mal. » lui dit le loup.

Rassurée, mais abasourdie de voir ce quadrupède aux oreilles pointues parler comme un être humain, la jeune fille lui demanda ce qu’il désirait.

« Je suis venu ici afin de vous réclamer la moitié de vos terres cultivées. » lui répondit l’énorme bête.

« Mais monsieur le loup, nous sommes pauvres vous savez ! » « Nous ne pouvons rien vous donner ! » « Nous n’avons même pas de quoi nous nourrir suffisamment ! » s’écria la jeune fille.

Le loup plongea alors son regard dans celui de Catherinette. Toute la sagesse du monde s’y reflétait.

Puis, il parla.

« Vous, les hommes, vous nous avez tout pris. » « Comment voulez-vous donc que nous puissions survivre sans nos territoires de chasse ? »

« Mais, mais... » bégaya la jeune fille. « Si nous vous donnons notre terre, nous allons mourir de faim ! » « Et puis, les loups mangent les enfants, c’est bien connu. » « C’est pour cela que mon père tue tous les loups qu’il rencontre. »

« Taisez-vous espèce de petite ignorante ! » hurla le loup, soudainement devenu furieux. Puis, ses babines se retroussèrent de manière menaçante.

Regrettant ses paroles imprudentes, la jeune fille recula de quelques pas, toute tremblante.

D’une voix basse et grondante, le poil dressé sur l’échine, Le loup lui dit : « Votre roi, vous ne pensez pas qu’il est le plus dangereux des prédateurs de notre planète ! »

« Oui, vous avez bien raison. » répondit craintivement la jeune fille.

« Alors, vous voyez ! » « C’est une bonne chose de savoir reconnaître ses vrais ennemis. » « D’habitude, les loups ne mangent pas les hommes. » dit le loup. « Mais les hommes ne savent pas vivre en société. »

Radouci et un peu calmé, il rajouta : « Voici donc ce que je vous propose ma belle enfant. »

« Vous allez parler à votre père et lui demander qu’il fasse en sorte que la moitié des terres du comté possédées par les paysans retourne aux animaux sauvages. »

« En échange de ce don, je les débarrasse pour toujours de ce roi Kéroualle de Terrare. » « Croyez-moi jeune fille, je n’en ferai qu’une seule bouchée ! »

Afin de mieux illustrer ses propos, il ouvrit son énorme gueule garnie de dents dégoulinantes de bave.

Convaincue par son discours et surtout par ses arguments aussi tranchants, la jeune fille promit de parler à son père. Elle se dit qu’elle mettra tout en œuvre pour le gagner à la cause du loup. Elle ignorait pourquoi mais elle faisait confiance à son étrange visiteur.

Elle attendit le retour de ses parents avec impatience. Dès qu’elle les vit arriver, elle s’empressa de tout leur raconter.

Le père Lebœuf, qui n’était pas idiot et qui avait compris qu’un loup qui parle devait avoir de grands pouvoirs, se dépêcha de parler de cette affaire extraordinaire avec tous ses voisins.

Personne ne le crut mais comme tous détestaient le roi, ils décidèrent à l’unanimité d’accepter cette étrange proposition. Pourquoi pas ? Ils n’avaient rien à perdre après tout.

Le lendemain matin, tous les paysans des environs s’aperçurent avec stupéfaction que leurs champs étaient entourés d’une immense forêt.

« Mais comment cela est-il possible ? » se demandèrent-ils en se grattant la tête.

Pendant ce temps, au château, le percepteur était au désespoir. Il tentait d’expliquer au roi qu’il n’arrivait plus à trouver les paysans afin de pouvoir leur réclamer la dime.

« Que me dites-vous là percepteur ? » lui dit le roi très en colère.

« Votre majesté. » « Ils se sont évanouis, comme par enchantement, quelque part dans une forêt, mystérieusement surgie de terre en une seule nuit. » répondit le percepteur en tremblant.

« Espèce d’incapable ! » cria le roi et il lui trancha le cou d’un seul coup de sabre.

C’était habituel pour le roi de récompenser ainsi ses fidèles serviteurs, lorsque ces derniers ne satisfaisaient plus à ses énormes exigences.

Mis en joie par cette exécution sommaire, le monarque décida d’aller se rendre compte par lui-même de la situation.

Accompagné d’une petite troupe d’hommes en arme, il se rendit là où il y avait auparavant de grands champs de blé.

Arrivés sur les lieux, ils durent abandonner leurs chevaux tant la forêt était dense.

« Suivez-moi ! » cria le roi. « Nous allons les trouver ces manants et les dépouiller de tout, comme il se doit ! »

Avec entrain et bonne humeur, ils entrèrent dans la forêt, en se frayant un chemin à grands coups de hache.

Cette journée-là, les paysans entendirent les loups longuement hurler dans la forêt. Ils se demandaient avec inquiétude ce qui pouvait bien se passer derrière ces grands arbres centenaires. On aurait dit des bruits de course et de grandes batailles.

Le lendemain matin, le loup rendit une nouvelle visite à la jolie Catherinette.

Il avait un ventre énorme et de toute évidence, la chasse avait été bonne.

« Ma chère petite. » lui dit-il. « Vous n’avez plus rien à craindre maintenant. » « Respectez la nature et n’oubliez jamais que vous n’êtes pas les seuls créatures sur cette terre. » « Vous avez besoin de nous, comme nous, nous avons besoin de vous. »

Ce fut la dernière rencontre entre la jeune fille et le loup.

Quelques années plus tard, Catherinette se maria avec un brave paysan. Ils vécurent heureux, évitèrent de mettre trop d’enfants au monde, ne devinrent jamais riches et n’entendirent plus jamais parler de rois ou de percepteurs.

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6. nokomi ,

Il était une fois, dans le temps jadis, dans un pays pas si lointain, au cœur d’une campagne méconnue vivait une petite famille. Cette dernière parvenait difficilement à subvenir à ces besoins, non point par manque de travail ou de volonté, mais à cause de la dime de plus en plus élevée que réclamait le monarque en ce temps-là.
Ce personnage ? Le roi Kéroualle de Terrare, un homme qui profitait sans vergogne aucune de ces sujets et qui avait pour idée de faire Reigner l’ordre par la force et la répression. C’est durant la décade des moissons tardives que se déroule notre aventure.

L’été avait été difficile cette année là car Une fois de plus, le roi avait augmenté la dîme etLa famille avait dû travailler encore plus dur. Siméon, le fils aîné avait lui aussi participé aux labeurs de la vie des champs. Malgré son jeune âge, il aidait à battre la paille et à en récolter les grains d’orge avec lesquels, on fabriquait ensuite de la farine. Le soir, sur le chemin qui ramenait à la maison, il aimait faire un détour par la rivière.

Jusqu’ici Siméon était un petit garçon ordinaire, bien qu’un peu solitaire et rêveur.
Mais en réalité, Siméon allait avoir un secret …… Un secret que nous n’allons pas tarder à découvrir.

La rivière était un endroit un peu magique. Au bord, il avait pour habitude de trouver de la compagnie auprès des poissons qui nageaient au fil du courant. Mais il y avait aussi des animaux mystérieux qui vivaient là. Sur l’eau, il y avait des libellules à la fraise qui essayaient de ne pas se faire manger par les crapauds-de-confiture affamés. Quand les canards-guitare se dandinaient en rythme au bord de l’eau, ça faisait danser les castors-claquettes et chanter les hérons-barytons. Tout les animaux connaissaient Siméon maintenant et ensemble, il s’amusaient beaucoup.

Un jour en rentrant de la rivière, Siméon avait découvert quelque chose de bien curieux. Un arbre, au bord du chemin avait dans son feuillage une timide lueurs bleutée. Il avait remarqué que les oiseaux qui s’en approchaient disparaissaient parmi les feuilles et les branchages sans en ressortir.

Intrigué, Siméon était grimpé dans l’arbre. En s’approchant de la lueur, il était arrivé sur une branche où, confortablement installé, il y avait un grand nid. La lueur en provenait et elle était devenue beaucoup moins timide. Elle illuminait les feuilles comme le feu de cheminée illuminait les murs de sa maison les longues soirées d’hiver. Une fois penché au dessus, il avait découvert à l’intérieur deux œufs. C’est l’un d’entre eux qui diffusaient la lueur qui était maintenant devenu une lumière d’un bleu profond et chaud. Siméon s’était imaginé que la mer dont parlaient si souvent les adultes, la Méditerranée qui se trouvait à plusieurs jours de charrette, ressemblait à ce bleu là.

Il distinguait des choses étranges sur les œufs. Celui qui brillait portait le symbole de trois triangles les uns au dessus des autres, pointes vers le ciel. Sur le second, les triangles étaient orientés vers le bas. Siméon n’avait jamais vu de si jolies choses, elles en étaient tout autant intimidantes.

Après de longues minutes d’hésitation, Siméon s’était décidé à se saisir de l’œuf luminescent. Il avait approché sa main, tendu ses petits doigts et s’en était saisis. La lumière était soudainement devenue aveuglante et Siméon avait du se protéger les yeux.

En les réouvrant, il avait d’abord découvert l’œuf dans sa main. Il n’avait pas bougé mais il m’émettait plus sa lumière. C’est le deuxième, toujours au chaud dans le nid, qui brillait à présent.
Il commençait à se faire tard et la nuit n’allait pas tarder à tomber. Il décida qu’il reviendrait le lendemain pour étudier plus longuement sa trouvaille. Il se remit en route, descendit de l’arbre en faisant bien attention à ne pas tomber. Il sauta de la dernière branche, s’ébouriffa les cheveux pour en retirer les feuilles, laça correctement ses souliers et leva les yeux.

C’est alors que tout bascula. C’était devant et tout autour de lui. C’était extraordinaire.

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Dernière édition par nokomi , 28.05.2020 15:10

7. zefir,

Salutation, voyageurs, j’ai décidé que vous en étiez, aujourd’hui !

Je sais qu’il y en a qui attendent ce message depuis un moment désormais. Je vous prie de m’excuser ce retard, cependant, le manque de motivation aidant, ou n’aidant pas d’ailleurs, c’est selon, ainsi qu’un temps moindre à y consacrer a retardé de façon prolongée les résultats du concours numéro 3.
Ne perdons pas les bonnes habitudes, en ne retardant pas davantage l’annonce du podium.

La troisième place de ce podium revient à… Aminiel !
Aminiel nous a offert un bien sympathique texte. Texte que nous avons lu à plusieurs reprises en direct, lors de la consultation du jury. Ce fut une lecture très agréable, dont la moralité explicite, je l’espère, en fera réfléchir plus d’un ! Le choix de cette troisième position a été extrêmement difficile, et ce conte aurait pu prétendre à la deuxième place, mais son écriture, bien qu’excellente s’éloignait un peu d’un conte, notamment par le vocabulaire choisi. Les fautes orthographiques comptaient pour ce concours, ce qui a contribué à un léger malus. J’invite toujours et encore à se relire, pas seulement à la synthèse vocale, mais en parcourant son texte de façon minutieuse. C’est en tout cas une très bonne histoire et d’une grande clarté, visible aux différents évènements du récit qui se succèdent de façon simple. A la première lecture, nous pouvions déjà résumer le conte en faisant un découpage des moments importants. Félicitation donc à Aminiel !

En deuxième position, nous avons… Medifantasy !
L’histoire, contée avec un vocabulaire accessible aux enfants est très prenante. L’action est rapide, comparativement à d’autres textes, néanmoins une clarté s’en dégage et le fait d’être parvenu à construire un conte intégral, avec une fin cohérente ouverte sur l’avenir est remarquable. Un certain nombre de fautes orthographiques ont contribué à un malus sur le décompte final. Cela n’entrait pas en compte comme je l’ai indiqué dans le corps du concours, mais je note qu’il y a un titre au conte, qui prend tout son sens lorsque l’objet en question entre en jeu. Un grand bravo à elle.

Enfin, en première position, nous retrouvons… Attention… Je nomme… Je retarde le moment parce que j’ai perdu mon papier, je suis désolé. À voilà. Guitare !
Avant tout, je note que Guitare est la seule à avoir remarquer la faute que j’ai glissé dans mon, début de texte. Elle était assez importante, et j’y ai même mis une majuscule pour qu’elle apparaisse de façon claire, mais vous aviez peut-être penser que je vous mâcherai le travail, bande de filous ! La faute était donc sur le mot régner, auquel j’ai mis une majuscule pour que vous le remarquiez, ainsi qu’un « I ». Cela n’a que peu compté, et c’était surtout à titre expérimental.
La contribution de Guitare, donc. Une composition de qualité qui n’a rien à envier à certains contes de ma connaissance. On peut retrouver ici les ingrédients d’un conte dit classique, néanmoins, la conclusion de ce dernier est en harmonie avec le contenu produit ainsi qu’avec ce que je proposais comme base, je ne m’attendais pas à avoir ça à la fin : « Ils vécurent heureux, évitèrent de mettre trop d’enfants au monde, ne devinrent jamais riches et n’entendirent plus jamais parler de rois ou de percepteurs. » Une bonne surprise et une lecture qui je le pense, mérite, ainsi que celles des quatre autres, un enregistrement audio ! Peut-être même que les auteurs seront intéressés pour prêter leur voix à cet exercice, qui sait.

Une petite conclusion, pour… bah, pour conclure, en fait, tout simplement. Je m’y attendais un peu parce que le sujet est assez spécifique, mais on peut noter qu’il y a eu peu de contribution. Je trouve cela assez dommage, mais j’ai conscience que tout le monde n’éprouve pas forcément un grand intérêt pour un pareil exercice. J’aime à dire qu’il est intéressant aussi de s’aventurer sur des terrains qui ne nous sont pas familiers et que nous n’apprécions pas forcément, afin d’élargir son horizon, et j’espère sincèrement que vous vous saisirez de ce genre d’occasion pour le faire. Et puis, avec ce nombre de participants, je ne peux pas m’amuser à vous faire un point stat sympathique, ça m’attriste ! Quoi qu’il en soit, la série est terminé, et nous allons en débuter une autre sur le langage dans peu de temps. Je vous attends nombreux, en espérant que nous passerons d’agréables moments ensemble.

Le jury était composé de Blaise et de moi-même. Je profite donc de ce message pour remercier chaleureusement Blaise de son investissement de plusieurs heures à mes côtés pour départager ces belles productions qui étaient d’une grande qualité.

À très bientôt,
Zefir

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