Concours N°7: Défi d'interprétation (terminato)

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1. zefir,

Salut à tous !

Nous y voici, c’est une réalité tangible, pas une fake news, le concours numéro 7 est à l’approche ! Il vous arrive par hibou express, dans un joli papier cadeau bleu avec des sceaux de couleur rouge qui garantissent son authenticité. L’oiseau, d’une respectable envergure d’un mètre 80, se pose devant vous, attendant que vous détachiez de sa patte le pli qui y est fixé. Vous n’avez alors qu’à le défaire en tirant de part et d’autre les petits rubans qui dépassent sur les côtés. Un feuillet à l’aspect officiel se déploie alors, et voici ce qu’il y est écrit :

Concours numéro 7 : Défi d'interprétation.
Pour cette édition, nous allons jouer avec les émoticônes ! Vous savez, ces petits symboles qui représentent nos émotions et que nous utilisons quotidiennement pour exprimer nos sentiments. Je vais vous proposer une suite d'émoticônes, qui racontent une histoire. Votre mission, si vous l'acceptez, est d'interpréter cette suite d'émoticônes et de me proposer une histoire basée sur ces symboles. J'ai en tête l'histoire d’origine, mais je laisse carte blanche à votre imagination et à votre interprétation pour me proposer un petit récit de deux pages au maximum en fonction de ce que cela vous inspire.

Voici la liste des émoticônes à partir desquels vous œuvrerez :
🏠❌🌆🏃‍♂️
💭🔜🌆🏃‍♂️
💣🌇🌇
😨⚠️🚶‍♂️
🙍‍♂️🤔💪🏃‍♂️
🕳️🏃‍♂️🕳️
🌑😵
😞🛌⌛💀
👂🗣️🚶‍♂️
🔦👥🛤️
🚶‍♂️🔦👥
😨🤝🏕️
🔦👤🗣️🔦
🗣️"Evanne! Evanne Anderson!"
👤🔦👫🚶‍♂️🏕️💼

Le jury n’est pas encore composé, j’y travaille présentement. J’espère que vous serez nombreux à participer à ce concours. Si vous-même pensez y participer, ou si vous connaissez quelqu’un que cela pourrait intéresser, n’hésitez pas à partager ! J’attends avec impatience les petites histoires qui sortiront tout droit de votre imagination.

Ce concours sera ouvert jusqu’au 24 avril inclus. Les résultats seront donnés le premier mai.

Au plaisir de vous lire,
Zefir

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2. Nokomi,

Il se rue. Fuit et s'époumone. Ce, depuis plus de 3 ans maintenant. Il en perd haleine. Il en perd même toute sa lucidité, celle qui lui permettait pourtant de ne pas sombrer depuis ce qui est arrivé.
Aujourd'hui pourtant, il va faire face à la croisée des chemins. Mais ça, il ne le sait pas encore.
Au dessus de lui, La lune commence à croître. Elle prend place dans son immensité, et dissémine alors en lui toute l'arrogance de ses certitudes.
à bout de souffle, haletant, il continue pourtant :" Finira-t-il un jour par comprendre et par saisir le sens de ce qui s'est passé ?
Ses yeux s'embuent et sa vision devient trouble. Il tente d'accrocher du regard un point au loin, comme pour s'accrocher à la vie et ne pas perdre pieds.
Soudain le feu de l'animosité jaillit au creux de son ventre et il le sent s'attaquer à son être tout entier. C'était la pensée de trop.
Il se sent submergé par un raz de marée d'animosité.
Absolument tout ce qui subsistait de lumineux en lui s'éteint. Le jour laisse place aux ombres.
Déterminé il avance. Coûte que coûte. Oui, peu importe combien ça lui coûtera. Et c'est son corps tout entier qui en tremble.
La peur ? Deviendra férocité. Les regrets ? Désormais il ne sera plus question que de bestialité. La honte ? Engendrera la brutalité.
Les traits de son visage se tendent, ceux de son corps se bandent. Il s'élance et laisse derrière lui le gouffre abyssale de ce qui l'a tant écorché.
Seul comptera la suite.
La vie pourra bien tenter de l'abimer, encore. Qu'elle essaye tiens, encore une fois de l'entailler... à partir de maintenant, la haine qui l'habite sera incisive, stratégique, percutante,
Obscure comme ces nuits sans lune, Sinistre et inquiétante.
C'est qu'ils l'ont mérité Tous autant qu'ils sont. Gâcher sa vie ? Qu'ils en payent le prix maintenant.
Il va prendre le temps nécessaire. Jusqu'à ce qu'ils en crèvent d'humiliation, jusqu'à ce qu'ils le supplient de les épargner...

C'est alors qu'au loin, porté par le souffle du vent, un murmure lui parvient.
Qui ose encore respirer le même air que le sien ? L'affront qui lui est fait abreuve le fleuve de sa vengeance,
Il s'avance, guidé par ses ténèvbres et par l'écho lointain de celui qui, ce soir va mourir.
S'en qu'il ne s'en rende compte, la plainte l'a mené aux abords d'un chemin de fer abandonné, et seule subsiste la lune pour éclairer ses pas.
Qu'importe, le flair de l'animal est affûté. Pas besoin de voir lorsque la folie est aiguisée.
Ses yeux s'ajuste progressivement à l'obscurité environnante. Il se fait prédateur, un peu plus discret chaque seconde, à l'affût de l'ombre qui trahira la présence de sa proie.
Elle est là,. ça y est. tout près. Il peut aisément sentir l'odeur de la peau transpirante. Presque entendre le cœur s'affoler, dans sa prison d'os et de côtes. Il se demande s'il sera capable de les briser au moment venu.
Tout à coup, un faisceau de lumière vient l'aveugler.
Il transperce sa rétine et désoriente sa pensée.
Dans la luminosité qui se dégage maintenant de l'objet, se découpe une forme qui peu à peu, se fait silhouette.
Il ne peut en distinguer plus précisèment les traits, le contre-jour ne le lui permet pas. Figé, il ne bouge plus, attend et élabore ses possibilités.
La silhouette s'avance, fébrile, hésitante. La source lumineuse tremble, tressaute au rythme de la main qui la saisie.
Elle n'est plus qu'à quelques mètres. Le temps qui s'écoule semble interminable, l'attente se fait intenable, mais il est pret. solidement campé sur ses jambes, il se prépare, s'ancre dans le sol pour mieux se propulser, pour mieux attaquer.
Le défigurer, lui faire mal. Lui faire comprendre qu'il ne laissera plus jamais personne lui faire ce que les autres ont osé lui faire. Plus jamais.
Défoncer la boite crânienne, en répandre le contenu sur le gravier, ensanglanter la moindre petite parcelles de chair qui constitue cet être de trop.
En savourer l'agonie primitive, se délecter de la terreur et l'effroi qu'il lira au fond de son regard...
L'ombre s'arrête. L'œil de lumière chancèle imperceptiblement.
Et enfin une voix claque dans l'air :

"Qu'est-ce que tu fais là".

On t'as jamais appris à parler ? Réponds-moi. J'ai dis qu'est-ce que tu fais là.
T'as cru que tu pouvais t'accrocher à moi comme ça ? On est pas au camping ici mon coco, t'attaches pas ta caravane d'amour juste le temps d'un week-end.
J'les connais les types dans ton genre.
ça s'croit solide, ça s'croit libre.
ça croit que j'suis trop sensible pour ce monde dégueulasse,
ça s'croit tout permis. Comme si c'était facile d'aimer un jour, pi de désaimer le lendemain.
Les mec dans ton genre, ils pensent que c'est avec leur grands bras qu'il peuvent nous faire oublier le monde.
Mais j'te laiss'rais pas m'faire du bien. Tu comprends ça ?
Et tu veux savoir quoi ?
Ben j'vais t'le dire.
Mais avant, arrêtes.
Arrêtes j't'ai dit. De m'regarder comme ça là, avec tes yeux qui puent la tendresse...
J'aime pas ton r'gard, j'pourrais m'y évanouir pendant des heures.
Pis j'aime pas non plus tes prunelles, on dirait des noisettes caramélisées au miel.
T'aimes toi, les noisettes caramélisées au miel ?
Bon, arrêtes j't'ai dis.
Et me fait pas dire s'que j'ai pas dit. T'es pas beau. T'es pas moche non plus... Bon, tu m'fais juste penser à ces moments où j'me sens plus perdue.
Tu r'sembles à ce mec là... evanne truc muche... evanne anderson.
Et d'ailleurs j'vais te dire...

La voix continue mais il ne l'entend plus. Stupéfait.
Lentement, la silhouette s'était rapprochée.
Il peut à présent distinguer la forme si délicate de sa bouche. Les amandes qui lui servent d'yeux. ses petits seins ronds qui tressaillent sous son pull à chaque respiration trop brusque.
Sans aucun mots, il observe et se contente de couver du regard cette chose qui s'acharne avec elle-même.

Bon, t'as toujours rien dit. Tu t'sens pas bien ?
C'est quoi ton problème.
Bon OK... viens.
Viens j'te dis.
Prends ma main.
N'ai pas peur vas-y prends ma main. J'vais pas t'manger de toute façon j'ai pas faim.

Elle glisse sa petite main chaude dans la sienne, ses doigts fins se mêlent aux siens.
Il se sent perdu tout à coup, et tellement bien à la fois.
Elle l'emmène, il ne sait où.
Il se laisse guider, la laisse mener la danse de leurs pas.

J'te préviens, s'pas parce que t'es un homme qu'tu peux faire s'que tu veux d'moi. T'as compris ?
Bon... ça t'dis d'aller au camping finalement ? Mais plus qu'un week-end, si tu veux bien...
Pis j'te préviens j'veux pas m'marier, on est pas assez bien pour ça...
Je sais qu'tu comprends.
Bon, on y va ?

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Ultima edizione da Nokomi, 15.04.2023 11:57:23

3. Aminiel,

Bonsoir,

Voici ma participation. IN extremis ! Mais mieux vaut tard que jamais...


Guidé par un étrange sentiment, il quitte son repaire. Il a décidé. C'est ce soir ou jamais. C'est ce soir qu'il part la chercher. Il y a déjà trop longtemps qu'il tergiverse, priant en silence pour que rien ne lui soit arrivé. Cette nuit noire sera le moment parfait pour être discret. Il faut y aller. Il ne sait pas trop pourquoi, mais c'est maintenant.

Penser à elle, à ces doux moments passés en sa compagnie, lui donne du courage. Cette nuit elle sera de nouveau à côté de lui. Il la retrouvera bientôt. IL y croit. Rien ne lui est arrivée. Rien n'a pu lui arriver. Ce n'est pas possible autrement, car sinon cette impérieuse sensation ne serait pas à ce point lancinante.
Mais avant, il y a cette jungle urbaine, cette désolation à traverser. Il n'y a presque plus de voitures, les lampadaires sont éteints. Les habitations sont à ciel ouvert, les supermarchés ont été pillés. Les tanks ont remplacé les camions de livraison. Il n'y a personne qui marche nulle part, les rares qui osent sortir dehors court partout. Des conflits stupides ont transformé cette ville paisible et prospère en paysage lunaire.

Une explosion le tire brusquement de sa rêverie. Encore un immeuble éventré, encore de la tôle froissée. Sans doute encore des blessés. Les rayons tombants du soleil et les encombrements omniprésents l'empêchent d'en voir précisément la source. Mais c'est sûr, cette fois, c'était tout proche.
Il se met aux aguets. La peur et les doutes l’assaillent. Est-ce que ce n'est pas trop risqué ? Et si elle n’avait pas survécu ? ET si elle n'était pas là ? Que ferait-il ?
Ce n'est plus le moment de flancher, il faut continuer. Il ne faut pas rester là. Il faut suivre cette mystérieuse intuition. Alors il se met à courir.

Par là. Il court en zigzaguant dans ces rues désertes et ravagées. Des tas de gravats, des trous béants. Une salve de tirs. Des cratères au milieu des routes, des bâtiments dont il ne reste quelques murs à peine. Encore des tirs, encore des tranchées et des tas de béton disloqués.
Elle est là-bas. IL fonce au milieu des décombres dans cette nuit qui se lève sans lune. Il en est proche, il le sait. Des émotions contradictoires le submergent à en perdre la raison. Elle est vivante ? Elle est morte ? Quoi qu'il en soit, elle l'attend, il le sent. Quelque chose se passe. Il ne sait pas quoi, mais c'est peut-être le moment décisif. C'est la seconde où tout doit se jouer. Sa vie se joue potentiellement maintenant.
L'énergie de la nécessité continue à le pousser en avant. Pourvu qu'il la retrouve vite, il va devenir fou à courir comme ça sans trop savoir où il va. L'instinct est aveugle et plus fort que la raison dans ces circonstances.

D'un coup, il s'immobilise, éteint. La voilà. Il la voit enfin. Elle est dans un brancard et elle ne bouge pas. Il a trop attendu, elle est sans doute décédée. Que faire maintenant ? C'est fini. C'est trop tard. Il a bien failli mourir des dizaines de fois ces derniers temps. Tous ces efforts pour rien.

Au loin, il entend une voix. « Viens » lui dit un homme tout juste surgi de nulle part. « Ils vont s'occuper d'elle ».
« Je suis de votre côté. Suis-moi, nous avons un petit campement de l'autre côté de la voie ferrée ».
Pas très rassuré, il se met à le suivre. De toute manière il n'y a pas grand-chose d'autre à faire. Dans sa précipitation, il a oublié sa lampe de poche, et l'éclairage public ne fonctionne plus dans le quartier. Jusqu'ici, il a suivi ses sens, il n'en avait pas besoin. Mais maintenant, le crépuscule a cédé sa place à une nuit sans lumière. IL n'a plus le choix, s'il ne veut pas être à la merci du premier ennemi venu.

Ils arrivent au campement quelques minutes plus tard. Cinq ou six tentes installées au milieu de la rue, à deux pas de constructions délabrées et dans lesquels on n'ose plus entrer, donnent à ce lieu une allure sinistre. La ligne de chemin de fer isole toutefois du bruit le plus immédiat, ce qui est suffisant pour se sentir un peu à l'abri. L'inconnu tend la main.
« Bienvenue parmi nous. Nous n'avons pas grand-chose, mais nous avons de quoi soigner. Comment s'appelle ton amie ? »
« Evanne, Evanne Anderson ! Mais.... Je crains que... hélas... cela n'ait plus beaucoup d'importance maintenant. »
L'inconnu baisse la voix d'un ton, vérifiant rapidement l'absence d'indésirables, puis reprend :
« Si, au contraire ! Tu sais qui elle est, du coup je sais qui tu es. JE suis le colonel Peerson, responsable de ce camp de fortune. »
Pause. Seconde brève poignée de mains. Autre pause. Puis, après s'être une fois de plus assuré qu'il n'y avait vraiment ni intrus ni danger immédiat, il explique :
« Elle va bien ! C'est le seul moyen que nous avons trouvé pour qu'ils nous fichent la paix. Si elle n'avait pas fait semblant d'être mortellement blessée, elle le serait vraiment. Viens ici, elle est là. »
L'hôte pointe furtivement la tente du fond avec sa torche électrique.
« Evanne ! J'ai eu si peur ! Je t'aime ! Viens vite ! Quittons cet enfer ! »
Rien ne les séparera plus désormais. IL faut partir vite et loin. IL faut partir ensemble et ne plus se lâcher. Il n'y a pas d'avenir par ici. Pas de mariage, pas tout de suite. C'est la guerre.

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4. zefir,

Voici le texte qui a été utilisé pour vous proposer ce concours, dans l'attente des résultats qui arriveront bien le premier mai.

Hier, j'étais chez moi, aujourd'hui je ne le suis plus. Hier, je pensais au lendemain, aujourd'hui je lutte pour survivre au présent. Oui, hier, mon pays a été soufflé par le nucléaire. Probablement que je suis déjà irradié et que je vais m'écrouler d'un instant à l'autre. Mais que voulez-vous, l'humain est ainsi qu'il tente de se battre pour survivre, tentant d'arracher à la réalité la moindre parcelle d'existence ici-bas. Ce sont les réflexions qui me traversent l'esprit alors que je fuis, hagard, dans les tunnels du métro. C'est le premier endroit auquel j'ai pensé pour me réfugier. Ce grand serpent de métal ne circule plus, l'obscurité est pénétrante et m'oppresse. J'ai la sensation qu'elle tente de se frayer un passage en moi pour annihiler toute envie de vie, m'invitant à m'allonger, là, dans l'attente de ma fin. Je m'ébroue soudainement, tiré de mes sombres pensées par des voix que j'entends au loin. Évidemment, j'aurais dû y penser plus tôt, il y a forcément des survivants. Ce n'est pas la première chose qui m'est venue à l'esprit, préoccupé que j'étais à sauver ma peau de cet enfer.
Je décide de suivre ces voix, la curiosité et l'espoir l'emportant sur la peur. Les sons se font de plus en plus distincts, et bientôt, je distingue des silhouettes éclairées par des lampes torches. Je m'approche prudemment et découvre un groupe de survivants, tout aussi perdus et effrayés que moi. Ils ont trouvé refuge dans une ancienne station de métro, transformée en un camp de fortune. L’accueil est rude, un grand type au visage masqué me braque sa torche en plein visage, m’invitant à décliner mon identité. Tout doux les gars! Evanne ! Je m’appelle Evanne Anderson et comme vous, j’ai réussi de justesse à échapper à… la fin du monde, de notre, monde. Sans mot dire, il fait signe à deux de ces camarades qui m’encadrent et m’escortent ainsi vers le centre du camp.

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5. zefir,

Bonjour à tous,
Avec un peu de retard, les résultats pour le concours numéro 7. J’ai mis un peu plus de temps que prévu car je souhaitais, au vu du nombre restreint de participations, vous proposer un retour du concours incluant les participations françaises et espagnoles. Sans plus tarder, voici ce qui en découle :

Pour la participation de… Nokomi, il est décerné le prix de la dualité émotionnelle.
La narration est riche et captivante, mettant en lumière les émotions complexes du protagoniste qui semble être en quête de vengeance. L'écriture est poétique et engageante, transportant le lecteur dans un univers sombre et intense. Le choix des mots et la manière dont l'histoire est racontée rendent justice à la séquence d'émoticônes, l’interprétation qui en est faite est créative et ne se contente pas de définir les émoticônes proposés. La rencontre avec la silhouette féminine et leur échange à la fin ajoutent une touche d'humanité et d'espoir, suggérant que le protagoniste pourrait trouver un moyen de surmonter sa colère et son désir de vengeance.

Pour la participation d’Aminiel, est attribué le prix du Cœur Palpitant !
La participation d’Aminiel est un récit captivant qui nous plonge dans un monde postapocalyptique sombre et désolé. Dès le début, une atmosphère angoissante est palpable, avec des descriptions détaillées et poignantes d’un environnement dévasté et dangereux dans lequel évoluent les personnages. Le personnage principal, guidé par un sentiment étrange et une intuition profonde, se lance dans une quête désespérée pour retrouver son amour perdu, Evanne. Cette quête devient le fil conducteur de l'histoire, et le lecteur que je suis ne peut s'empêcher de partager l'angoisse, l'espoir et la détermination du protagoniste. Avec des descriptions expressives et évocatrices qui rendent les émotions des personnages tangibles et réalistes, les scènes d'action sont bien rythmées, maintenant le suspense et la tension tout au long du récit. Un autre point fort que je trouve à cette participation est la manière dont l’écrit explore les thèmes de l'amour et de la guerre, et la façon dont ils peuvent coexister et se nourrir mutuellement. Malgré le chaos et la destruction qui règnent autour d'eux, les personnages sont mus par l'amour et la volonté de se retrouver. Cette conclusion offre un espoir aux personnages, même si leur avenir reste incertain dans ce monde ravagé.

Pour la participation d’Azul_sinestesia, il est attribué le prix de… l'Évasion Urbaine !
Ce texte capte bien l'atmosphère d'un moment d'ennui dans la vie d'un personnage, qui cherche désespérément à échapper à la monotonie de son quotidien. L'auteur parvient à dépeindre les émotions du protagoniste, tiraillé entre la peur de l'obscurité et l'envie de s'évader. L'intrigue autour des personnes près des voies ferrées et de leurs activités nocturnes suscite la curiosité, qui se demande ce qui les motive à camper en ville. Le style d'écriture est fluide et les descriptions sont visuelles, permettant aux lecteurs de s'immerger dans l'histoire. Toutefois, le texte laisse le lecteur sur sa faim, avec un sentiment d'inachevé et de mystère qui ne demande qu’à être approfondi dans une suite de l'histoire.

Et pour terminer en beauté, la participation de Sheldon-Cooper qui obtient le prix Espoir&Renaissance.
Cette participation de Sheldon-Cooper est très touchante et captivante. L'histoire de Mario et Evanne, deux jeunes qui ont quitté leur village pour chercher une vie meilleure, est un récit plein d'émotions et de suspense. Les personnages sont bien développés et on ressent leur détermination à surmonter les difficultés qu'ils rencontrent. Le texte met en lumière l'importance de l'amitié, de la solidarité et de la persévérance dans les moments difficiles. Le choix du prix "Espoir&Renaissance" reflète parfaitement l'essence de cette histoire, où les protagonistes trouvent la force de se relever et d'espérer un avenir meilleur malgré les épreuves. Bravo, pour cette belle contribution qui nous laisse réfléchir sur les valeurs essentielles de la vie.

Finalement, plusieurs contributions se rejoignent sur des valeurs assez similaires dans les conclusions que vous avez proposé pour vos textes. Je ne me lancerai pas dans un point statistique même si j’aime bien ça, avec 4 contributions, ça ne serait pas très pertinent !

Merci à vous pour vos belles contributions. J’espère vous retrouver aussi prolifiques aux concours suivants !

Zefir

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